Découvrir cette personnalité L’égoïste se définit par une focalisation constante sur ses propres intérêts immédiats. Pour éviter tout manque ou frustration, il active un réflexe de captation : ressources, informations et marques de reconnaissance doivent converger vers lui, quitte à éclipser le groupe. Cette stratégie repose sur la croyance intime qu’« on n’est jamais mieux servi que par soi-même » et sur la peur diffuse d’être floué s’il partage trop. Outre ce fond anxieux, il cultive l’image d’un auto-suffisant performant, instrumentalisant parfois son charme pour obtenir ce qu’il veut sans contrepartie. Plus l’environnement prône la coopération, plus il aligne d’arguments démontrant que l’effort collectif ralentit l’excellence individuelle. À long terme, la posture nourrit une défiance mutuelle : les collègues limitent les échanges, il se replie davantage, persuadé que personne ne comprend son niveau d’exigence. Comprendre cette logique de préservation égocentrée aide à décoder ses choix sans céder au blâme moralisateur.
Signes comportementaux spécifiques Le quotidien de l’égoïste est jalonné de comportements révélateurs. Il confisque la parole en réunion pour mettre en avant ses succès, détourne la discussion lorsqu’un sujet ne le concerne plus et revendique la paternité d’idées partagées. Il pratique la rétention d’information : documents clés ou contacts utiles restent inaccessibles tant qu’ils ne servent pas son agenda. Quand une mission collective se profile, il invoque des impératifs « stratégiques » pour se délester des tâches peu visibles et garder les segments valorisants. Son langage corporel prolonge cette appropriation : posture inclinée vers l’arrière, regard évaluateur, sourire bref dès qu’il obtient gain de cause. Face à un échec inévitable, il active un dégagement de responsabilité en rappelant que les autres n’ont pas suivi ses recommandations. Sous stress, il recourt au marchandage émotionnel : offre son aide à condition que sa contribution soit célébrée « à sa juste valeur ». Cet arsenal d’autoprotection finit par décourager toute coopération authentique.
Besoins sous-jacents Derrière la façade individualiste se logent des besoins qu’il n’avoue guère. Le premier est une sécurité matérielle et symbolique : il associe partage et risque de perte, d’où la volonté de stocker ressources et informations « au cas où ». Vient ensuite la quête de reconnaissance différenciée : il souhaite que son mérite personnel ne soit jamais dilué dans la réussite commune. Un besoin de contrôle élevé apparaît dès qu’un imprévu pointe ; la peur de dépendre d’autrui déclenche sa stratégie d’appropriation. Plus cachée, la crainte d’une comparaison défavorisante le pousse à monopoliser occasions et projecteurs pour éviter d’être mis en balance avec des pairs perçus comme menaçants. Enfin, il recherche une appartenance conditionnelle : appartenir au collectif, oui, mais à condition que son statut privilégié soit reconnu. Tant que ces ressorts restent insatisfaits, ses tactiques d’accumulation et son discours centré sur lui s’intensifieront, entretenant l’idée qu’il doit « se servir d’abord » pour survivre.
5 conseils pour la gérer avant sa transformation Voici 5 conseils pour la gérer au mieux :
- Poser un cadre contractuel clair : définir objectifs, livrables et règles de partage dès le départ limite les tentatives de captation.
- Transformer toute critique en demande de contribution : « Que proposes-tu ? » déplace son énergie vers une solution qu’il devra assumer.
- Valoriser publiquement la coopération réussie : remercier les échanges d’information payants l’incite à constater le bénéfice d’un partage équilibré.
- Distribuer équitablement les tâches visibles et invisibles : une répartition transparente coupe court aux arguments sur la supposée iniquité du système.
- Garder un feedback factuel et régulier : pointer les effets de ses choix sur l’équipe, chiffres à l’appui, prévient les rationalisations égocentrées.
Evolutions positives grâce à la méthode PACTE Par la méthode PACTE, l’égoïste apprend à convertir son instinct de préservation en contribution équilibrée. Les étapes de perception et d’analyse l’aident à reconnaître que la rétention d’information nourrit une méfiance qui, à terme, réduit même ses propres gains. Les modules de communication fournissent des leviers d’échange : formuler une demande claire, accepter l’aide sans dette implicite, célébrer les succès communs. La phase de transformation l’entraîne à tester des gestes de partage progressifs, sécurisés par des règles de reconnaissance explicites, tandis que l’évaluation consolide les bénéfices mesurés. Peu à peu, il découvre que coopérer ne signifie pas perdre : la confiance créée amplifie son influence et l’équipe bénéficie de son sens stratégique, désormais mis au service d’objectifs collectifs.
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